Il est un des dirigeants « piliers » de l’Association, fidèle parmi les fidèles de l’Elan, Patrick Martin, « Tintin » pour les intimes, arpente les couloirs du Colisée depuis son ouverture. Il a vécu les grandes heures de la Maison des Sports dont il a foulé le parquet dans les années 70/80.
Mais l’histoire d’amour entre Patrick et la balle orange remonte à beaucoup plus loin. Son père, alors directeur de l’auberge de jeunesse et trésorier de l’OMS l’avait pourtant orienté vers la lutte au sein de l’ACC, l’un des clubs sportifs phares de l’époque à Chalon, avec les Lombard, Jorland et autre Emptaz qui trustaient les titres nationaux. .
Mais très vite, le jeune Martin s’orienta vers le basket, à l’USCC, aux Cheminots, qui évoluaient alors au stade Gérard Montrol, terrain en extérieur de Bellevue, que les moins de…. ne peuvent pas connaître.
Doté d’un gabarit respectable, de bonnes mains, il ne tarda pas à attirer l’attention d’un certain Gabriel Bernard président de l’Elan . Tintin intégra l’équipe alors en Nationale 4 que dirigeait Stéphan Szczecinski. « C’était l’ère des Polonais » rappelle-t-il. Il a en effet côtoyé, outre les Duvernois, Poyol, Blondel, Jolo, Juillot, certains Lopadka et Korz des noms qui ont marqué l’histoire du club.